Source : Prodig
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Comme ailleurs en Afrique de l’Ouest, avec les « Zémidjan » au Bénin, les « Bend-skins » au Cameroun, les « Oléya » au Togo ou encore les « Kabou Kabou » au Niger, les motos-taxis ont fait irruption dans les villes sénégalaises. De marque KTM, importées d’Asie, elles sont dénommées Jakarta.
Dans un pays où l’État a toujours voulu imposer une offre publique de transport, en particulier à Dakar, la présence d’une alternative privée compétitive dérange les habitudes. L’exemple en est donné par les fameux « cars rapides ». Apparus dès la Seconde Guerre mondiale, mais généralisés à partir des années 1980 dans la capitale et sa banlieue, ces minibus relevant du secteur privé ont rapidement mordu sur le monopole de la compagnie publique d’autobus (qui représentait moins de 10 % des déplacements dans les années 2000. Dans les villes secondaires, seuls les taxis berlines remplissaient le vide.
L’avenir du transport urbain au Sénégal passe-t-il par les motos-taxis ?